Chant égorgé d’Alouette

Chant égorgé d’alouette pastel sur papier, 2022oeuvre poésie/dessin, encadrée en recto/versoau recto, un pastel original, 40 x 23 cm, 2016au verso, Chant égorgé d’alouette, poème de Salah Stétié30 exemplaires originaux, chacun numéroté et signé de l’artiste et du poète Voici venir à nous l’intensitéVoici venir à nous la majestéVoici venir à nous la pauvreté Et la beauté? Il faut habiter la beautéOn ne sais pas, mon amour,De quoi c’est fait On ne saura jamais ce que c’est, mon amour,On ne saura jamais si l’on a voyagéDans quel pays, sous quel bébéfice d »astres?Les étoiles sont toujours là, toujours muettes,Au dessus du chuchotis des arbresEt d’un amour que j’aiEt d’un amour que j’aiComme un chant égorgé d’alouette Chant égorgé d’alouette (extrait)
Hommage à Franz Schubert

Hommage à Franz Schubert pastel sur papier cartonné, 65 x 50 cm, 2016Cette suite de dessin a été intégalement reproduite dans la revue Thoma n° 14, 2016. J’ai emporté en résidence, à Saint-Sauveur en Puisaye, un ensemble de dessin datant de 2013, les premiers sillons tracés à nu, avec ma pointe-sèche, sur le papier encré. Le pigment venant de lui-même, par gravité, se poser dans le sillon. Ces dessins n’avaient jamais été montrés, et pourtant, je ne les avais jamais classés, rangés. Depuis neuf ans, ils étaient là, quelque part dans l’atelier. Lignes, branches hautes, tendues, arquées. Sur deux dessins, les lignes devenaient paysage. Il y avait à reprendre ce travail, à l’approfondir. J’ai aimé ces jours-ci, brouiller les pistes du feuillage au profit du paysage. L’épure du feuillage croisant celle du paysage. M’appliquer en chaque geste. Qu’il ne soit pas rabougri par facilité. Qu’il ne soit pas peureux, au risque de perdre un peu de précision. Garder la main haute, le geste entier, celui qui nait d’un corps ancré dans la terre.
Hommage à Charles Juliet

Hommage à Charles Juliet encre, gouache et acrylique sur papier, 2012 La poésie de Charles Juliet est témoignage d’une difficile descente dans ses profondeurs et dans son histoire, qui mènera vers une lumière inespérée. Son écriture est résilience.A l’encre sur papier, Marjolaine Pigeon a tracé la traversée des ombres et la lueur qui sourd au loin. Elle souligne l’effort, le combat qui s’attache à ces moments.Dans le même temps, la technique employée incarne la fragilité. Ces œuvres disent par leur délicatesse que cette dénudation – renaissance est mouvement intérieur subtil d’ouverture. Cette tension : couleurs sombre / technique aérienne porte ces œuvres et les rattache à notre expérience humaine, difficile et exaltante, éprouvante et merveilleuse.La lumière se découvre, métaphore du bouleversement intime, qui peut naître d’un traumatisme ou d’une révélation, et permettant à chacun de naître à soi-même.Texte de présentation, exposition Passages, 2015.